Les prix des assurances municipales sont fortement influencés par des phénomènes tels que les inondations fréquentes ou les troubles sociaux. D’après l’association des maires de France, depuis 2018, certaines municipalités ont vu leurs coûts d’assurance augmenter de 80%.
Dans le village de Breil-sur-Roya, situé dans les Alpes-Maritimes, l’école primaire est sans doute l’un des édifices les plus essentiels de la commune. À partir du début de 2025, comme tous les bâtiments municipaux, elle n’est couverte que pour les incendies et les catastrophes naturelles. « Si nous avons un problème comme une vitre cassée, des dommages électriques ou un acte de vandalisme, l’assurance ne le prendra pas en charge« , explique Audrey Rossi, première adjointe au maire. D’après elle, cette couverture minimale est une conséquence de la tempête Alex, qui a frappé la vallée en octobre 2020.
Augmentation drastique des cotisations
La tempête Alex a causé la perte de onze vies humaines et des dégâts s’élevant à plusieurs millions d’euros. Au début de 2025, le contrat d’assurance proposé aux responsables de la commune était fortement limité, avec une hausse des cotisations passant de 15 000 à 100 000 euros annuels. N’ayant pas d’autres options, la mairie a été obligée d’accepter cette proposition. « Nous avons dû réduire les dépenses dans d’autres domaines, comme les événements culturels et les aides aux associations« , se désole-t-elle.
Semblable à la situation de Breil-sur-Roya, environ 1 500 municipalités seraient confrontées à des problèmes d’assurance, selon l’Association des maires de France, en particulier pour des risques climatiques ou de sécurité. Le lundi 14 avril au soir, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une cellule de soutien destinée aux communes touchées.
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