Afin de réaliser des économies de deux à trois milliards d’euros, la ministre a déclaré qu’environ « un tiers des agences et des opérateurs » seront « regroupés ou fermés » avant la fin de l’année.
L’inquiétude des agents publics face aux restructurations annoncées
Un climat d’incertitude pour 180 000 employés
Mylène Jacquot, qui occupe le poste de secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, a exprimé son inquiétude ce dimanche sur 42mag.fr. Ses commentaires viennent après l’annonce faite par Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, concernant la fusion ou la suppression de "un tiers des agences et des opérateurs" de l’État "d’ici la fin de l’année". Ce projet de restructuration s’inscrit dans un cadre de réduction budgétaire. Cependant, les universités échappent à ces mesures.
Les préoccupations des agents face aux changements
Mylène Jacquot insiste sur la nécessité de prendre en compte la situation des employés concernés par ces transformations. Elle s’interroge sur les implications concrètes : "Devraient-ils s’attendre à un déménagement ? Quels effets cela aurait-il sur leurs salaires ? Et qu’adviendra-t-il de leurs conditions de travail ?" Pour elle, il est essentiel de "mettre en place des négociations à chaque restructuration".
La vigilance face aux décisions budgétaires
La secrétaire générale met en garde contre une attention de chaque instant sur ces annonces et les missions qui en seront affectées. Bien qu’elle juge légitime de remettre en question l’investissement des fonds publics dans ces agences, elle souligne l’importance de ne pas s’arrêter à la valeur brute des dépenses, mais plutôt à leur utilisation pratique. Certaines missions, notamment celles gérées par l’Agence de la transition écologique (Ademe), sont décrites par Jacquot comme des "missions d’urgence" en raison des enjeux liés au changement climatique.