En première instance en juin 2023, puis en appel le 29 mai 2024, l’ex-ingénieur a été sanctionné par cette peine, qui inclut une durée de sûreté de 22 ans.
Gabriel Fortin, surnommé le « tueur de DRH », demeurera incarcéré. Sa peine, la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis trois meurtres et une tentative d’assassinat, a été entérinée le mercredi 9 avril. Cela fait suite à l’échec de son recours en cassation, celui-ci ayant été jugé irrecevable, conformément à l’avis de l’avocate générale lors de l’audience du 12 mars, d’après la décision rendue par la juridiction suprême de l’ordre judiciaire.
Ce passé d’ingénieur a vu Gabriel Fortin condamné dès juin 2023 lors de son premier procès, et cette condamnation a été confirmée en appel le 29 mai 2024. Il a été condamné à la prison à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Bien que des jurés aient reconnu que son discernement était altéré par des troubles psychiques, cela n’a pas conduit à une réduction de sa sentence.
Une préparation soignée
« La décision représente un pas décisif pour les trois sœurs de Patricia Pasquion, conseillère chez Pôle emploi, qui fut tragiquement assassinée par Gabriel Fortin », a commenté Hervé Gerbi, l’avocat défendant la famille. Il a également souligné que “malheureusement, sa forte paranoïa ne fera probablement qu’augmenter avec le temps et ses revers juridiques. La vie carcérale aura peut-être raison de son potentiel de dangerosité”, a-t-il ajouté dans une déclaration officielle.
En janvier 2021, Gabriel Fortin avait été jugé pour une série d’actes violents qu’il avait méticuleusement organisés. Il avait froidement tué trois individus et échoué dans une tentative sur une quatrième personne. Parmi les victimes figuraient des personnes ayant joué un rôle dans ses précédents licenciements, et une autre travaillait dans une agence Pôle emploi de Valence avec laquelle il avait été en contact. L’enquête a révélé la planification détaillée de ses actes, suggérant qu’il avait ciblé d’autres personnes pour lesquelles il nourrissait des ressentiments.