Le plan controversé pour fusionner les sociétés de radiodiffusion publique française a été confrontée à un nouveau revers mardi lorsque son examen du comité parlementaire a été suspendu à la suite d’un incident impliquant le ministre de la Culture Rachida Dati.
Les députés de gauche ont allégué qu’un incident « sérieux » entre DATI et un fonctionnaire lors d’une pause dans les procédures a eu lieu. Le bureau du ministre a reconnu un « échange houleux » mais a nié toute insulte, affirmant que la suspension était politiquement motivée parce que la gauche ne garantit pas les votes souhaités.
La suspension est intervenue après que le gouvernement a soumis des amendements de dernière minute, que la gauche a critiqué, mais l’équipe du ministre a défendu en réponse à « une obstruction massive ».
Le projet de loi de réforme, déjà approuvé lors de la première lecture par le Sénat en 2023, propose la création d’une société de portefeuille appelée France Médias pour superviser les Télévisions France, la radio France et le National Audiovisual Institute (INA), avec un budget de 4 milliards d’euros.
Les modifications récentes excluraient la France Médias Monde (42mag.fr, France 24) de la structure.
Dati a soutenu que sans réforme, la radiodiffusion publique française s’affaiblirait inévitablement contre la concurrence des plateformes de streaming. Elle a souligné que, contrairement aux propositions antérieures, ce n’est pas une fusion complète et « ne sera pas fait contre les intérêts des employés ».
Entre 15 000 et 16 000 emplois seront affectés.
Réduction des coûts
La réforme proposée, qui créerait des filiales supplémentaires pour améliorer la coopération entre la radio et la télévision et unifier les réseaux régionaux, a provoqué une action de grève cette semaine.
Les syndicats soutiennent que la réforme constitue une menace sérieuse pour la radiodiffusion des services publics, l’indépendance éditoriale et la qualité de la programmation.
Plus de 70% des journalistes de Radio France auraient été mis en grève mardi. À France Télévisions, dont le président soutient la réforme, seulement 9% ont participé selon la direction.
Des centaines d’adversaires se sont ralliés près de l’Assemblée nationale – la Chambre basse franche.
La structure de la compagnie de portefeuille « ressemble furieusement à une fusion » qui « promet des années de souffrance », a déclaré Matthieu Darriet – un représentant de l’Union avec Union des journalistes de Radio France. Pierre Mouchel de France Télévisions de l’Union de CGT de gauche de Télévisions a déclaré que la réduction des coûts était la principale motivation.
Le budget du ministère de la Culture a été réduit de 210 millions d’euros en 2025 dans le cadre des tentatives du gouvernement de freiner le déficit de montgolfière de la France. Près de la moitié de ces coupes sont effectuées dans le secteur public de la radiodiffusion.
Cartons de la Chambre de la presse à venir en 2027, dit le chef de la culture française DATI
Le Premier ministre François Bayrou, dans son discours politique le 14 janvier, a insisté sur le fait que des changements devaient être apportés aux services publics.
« La réforme de la radiodiffusion publique, pour le bien commun des Français, doit être achevée », a-t-il déclaré.
Les parties de droite soutiennent également la réforme, mais le rassemblement national d’extrême droite soutient la privatisation complète de la diffusion publique.
Le gouvernement espère que la réforme sera enfin adoptée par l’été.