Lors de son discours à Paris le dimanche, la dirigeante du Rassemblement national s’est référée à Martin Luther King, symbole emblématique de la lutte pour les droits civiques et contre la ségrégation raciale aux États-Unis.
La réaction de Manuel Bompard face aux propos de Marine Le Pen
Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, s’est exprimé le lundi 7 avril sur 42mag.fr, se montrant particulièrement critique envers Marine Le Pen. Il a déploré l’attitude de la dirigeante du Rassemblement National qui, selon lui, tente de se présenter sous un jour nouveau en s’identifiant à Martin Luther King. Cette remarque intervient alors que Marine Le Pen a évoqué l’icône des droits civiques américains lors d’une manifestation organisée par le RN à Paris pour exprimer son soutien après sa condamnation à l’inéligibilité. Pour Manuel Bompard, il est choquant de voir Marine Le Pen se comparer à une figure telle que Martin Luther King, tout en venant d’un parti dont certains membres ont été condamnés pour incitation à la haine raciale.
L’impact de l’événement et ses répercussions
Poursuivant ses propos, Manuel Bompard a souligné l’ironie de cette référence à Martin Luther King, un militant fervent contre le racisme, venant de la part de Marine Le Pen. Il a également qualifié la manifestation du Rassemblement National, qui avait pour objectif de prouver le soutien populaire à Marine Le Pen, de véritable échec. Bompard a dénoncé cette tentative comme étant décevante.
La prise de position de La France Insoumise sur des propositions législatives
Concernant la proposition de loi portée par Eric Ciotti de l’Union des droites, une mesure qui vise à annuler l’exécution immédiate des peines d’inéligibilité, Manuel Bompard a été clair : il n’envisage pas d’apporter son soutien. Il a souligné l’incohérence de voir des députés d’extrême droite, habituellement enclins à défendre une justice plus sévère, soutenir une initiative législative visant à atténuer les sanctions, uniquement parce qu’elle va dans le sens des intérêts de Marine Le Pen. Selon lui, cette démarche traduit clairement des priorités biaisées, axées sur l’intérêt personnel plutôt que sur des mesures justes et équilibrées.