Suite à la déclaration concernant l’inéligibilité de Marine Le Pen, les élus du Rassemblement national ont adopté une attitude combative lors de la séance à l’Assemblée nationale, le mardi 1er avril. Le chef du gouvernement a exhorté les députés à procéder à une révision législative concernant les sanctions d’inéligibilité.
Au lendemain de la condamnation de Marine Le Pen, l’atmosphère est tendue au sein de l’Assemblée nationale. Le Rassemblement National entreprend de mettre une forte pression sur le gouvernement, mais il n’est pas le seul à le faire. La gauche cible également François Bayrou, notamment parce que ce matin du 1er avril, devant le groupe des députés du socle commun, il a paru critiquer le jugement rendu par les magistrats. Se retrouvant dans une situation difficile, le Premier ministre répond de manière équivoque. Face à l’agitation dans l’hémicycle, François Bayrou propose alors aux députés de se pencher eux-mêmes sur cette question.
Un projet de loi discuté à l’Assemblée à la fin du mois de juin
Cela a suffit à Éric Ciotti pour annoncer la préparation d’une proposition de loi qui viserait à supprimer l’exécution provisoire, ce qui empêche actuellement Marine Le Pen de participer à la course présidentielle. Si cette loi venait à être adoptée dans les mois à venir, s’appliquerait-elle à Marine Le Pen ? Selon une experte en droit constitutionnel, cela serait possible. Le texte sera soumis aux discussions en fin juin dans l’hémicycle.
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