Un procès en appel a été programmé pour Marine Le Pen dès janvier 2026, ce qui constitue une situation différente de celle d’autres individus. Comment le système judiciaire a-t-il pu dégager du temps pour la dirigeante du Rassemblement national ?
Une décision prévue avant l’été 2026. C’est la promesse faite par la cour d’appel de Paris pour réexaminer le cas de Marine Le Pen, lui offrant potentiellement la possibilité, si le jugement s’avère favorable, de participer aux élections présidentielles de 2027. Ce calendrier accéléré a été bien accueilli par le Rassemblement national.
Réduction des délais judiciaires
Peut-on considérer cette accélération de la procédure judiciaire comme habituelle ? Normalement, il faut patienter entre deux et trois ans pour obtenir une date d’audience en appel. « Par exemple, il a fallu attendre 2 ans pour qu’une affaire de violence conjugale soit examinée en appel. J’ai un cas de refus d’obtempérer, et nous attendons encore une date d’audience après 2 ans […] Si tous les appels étaient traités en 15 mois, cela transformerait notre pratique, ce serait une véritable révolution judiciaire », a commenté un avocat spécialisé en droit pénal. Alors, comment expliquer un délai aussi réduit dans le cas de Marine Le Pen ?
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