Lundi 28 avril, Jérôme Guedj, député socialiste, était l’invité politique de « La Matinale ». Il s’est exprimé sur l’agression au couteau qui s’est déroulée vendredi dans une mosquée du Gard, causant la mort d’un fidèle d’origine malienne.
Suite à l’assassinat d’un fidèle musulman à la mosquée Khadidja de La Grand-Combe (Gard) le vendredi 25 avril, un suspect s’est livré aux autorités ce lundi matin. Cet événement a suscité une importante indignation à travers la France, où beaucoup dénoncent une islamophobie croissante. Jérôme Guedj, député socialiste de l’Essonne, a déclaré qu’il s’agissait « indéniablement d’un acte odieux et insupportable, reflet du climat ambiant de racisme et de haine envers les musulmans ».
« Des individus exaltés tournent le dos à la lutte antiraciste commune »
Le député socialiste a affirmé que « à juste titre, nos concitoyens de foi musulmane vivent dans la crainte ». Il a évoqué avoir pensée pour les victimes de l’école Ozar Hatorah à Toulouse et le père Hamel dans son église. S’agissant du mot « islamophobie » que certains politiciens, y compris Manuel Valls, refusent d’utiliser, Jérôme Guedj a estimé que « ce n’est vraiment pas le moment de discuter des termes », insistant sur le fait que « nos concitoyens musulmans perçoivent cette hostilité comme de l’islamophobie ».
Jérôme Guedj a également déploré les réactions hostiles à sa participation au rassemblement de dimanche, place de la République, contre l’islamophobie : « J’ai été désavoué par quelques individus exaltés qui renoncent à la cause antiraciste commune », a-t-il déploré.
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