Il y a deux ans, Chafic Alywan, connu sous le nom de « roi des fourrières », a été interpellé et accusé de divers délits, notamment de corruption, de blanchiment d’argent et de prise illégale d’intérêt. Parmi les personnes impliquées dans cette affaire, une dizaine de policiers ont été arrêtés.
Dans les quartiers huppés de Paris, les camions grue parcourent les rues pour enlever les voitures stationnées de manière non réglementaire. Chaque jour, des centaines de véhicules sont ainsi déplacés, ce qui alimente un marché presque exclusivement dominé par quelques entreprises. L’une de ces sociétés est dirigée par un certain Chafic Alywan, un entrepreneur d’origine franco-libanaise passionné par les cigares et les voitures de luxe, souvent surnommé « le souverain des fourrières« . Récemment, ce dernier a été mis en cause dans ce qui semble être un cas de corruption d’une ampleur extraordinaire.
L’affaire remonte à quatre ans lorsqu’une voiture, en possession d’une des entreprises de Chafic Alywan, est d’abord déclarée volée pour ensuite être retrouvée aux mains d’un couple de policiers. L’énigme porte sur la manière dont le véhicule d’une fourrière a pu se retrouver en possession de ces agents. La justice s’est rapidement penchée sur cette situation, découvrant des échanges douteux entre le couple de policiers et Chafic Alywan.
Enquête sur plusieurs agents de police
Les enquêteurs de la police des polices, l’IGPN, ont procédé à des arrestations et des fouilles, soupçonnant un réseau lié à la franc-maçonnerie. L’enquête a conduit à la mise en examen de neuf policiers dans la région parisienne, ainsi que d’un fonctionnaire de la préfecture des Hauts-de-Seine et de l’épouse d’un ancien ministre, Olivier Stirn. Chafic Alywan, quant à lui, rejette toutes les accusations de corruption. Après avoir passé un an en détention provisoire, il est maintenant sous surveillance judiciaire.
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