Le ministre de la Justice, à l’instar d’autres figures politiques situées au centre et à droite, exprime ouvertement son désir de se présenter à l’élection présidentielle, dont le prochain tour est prévu dans deux ans.
Une ambition présidentielle affichée
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a récemment exprimé son désir de se présenter aux prochaines élections présidentielles, une aspiration partagée par beaucoup d’autres. Dans un échange avec des lecteurs du journal La Voix du Nord, il a révélé son intention tout en évoquant le rapatriement de jihadistes français incarcérés en Irak par l’État.
Des projets en gestation
« Ai-je cette envie ? Absolument. Est-ce que je prépare un projet ? Je m’y consacre activement. Sera-t-il le plus adapté ? Je ne pourrais le dire, ce sera à vous de juger. Suis-je tellement centré sur moi-même que je foncerai à tout prix ? Certainement pas, ma responsabilité réside dans le fait de pouvoir espérer être ce candidat, mais si quelqu’un est mieux préparé que moi pour diriger le pays, je l’appuierai », a expliqué le ministre.
Un paysage politique compétitif
L’ancien Premier ministre et dirigeant d’Horizons, Édouard Philippe, a déjà fait savoir qu’il se porterait candidat pour la présidentielle de 2027. Les prétendants se multiplient, de Gabriel Attal à Bruno Retailleau, que ce soit parmi les soutiens de Macron ou du côté de la droite. Bien que proche d’Édouard Philippe, Gérald Darmanin, qui appartient au mouvement Renaissance, a déjà exprimé sa préférence pour une candidature unique regroupant le centre et les Républicains pour les élections à l’Élysée. « Plusieurs d’entre nous représentent ce bloc central. Nous avons la responsabilité de proposer un candidat ou une candidate », a précisé l’ancien membre des Républicains lors de cet entretien.