La cour d’appel de Paris a déclaré qu’un procès se déroulerait en novembre dans le cadre de l’investigation concernant l’accident aérien de 2004 ayant entraîné la mort de 148 personnes, parmi lesquelles se trouvaient 135 citoyens français, lors d’un vol reliant Charm-El-Cheikh à Paris-Charles-de-Gaulle.
Le 24 novembre 2025, un procès sera tenu concernant l’enquête sur le tragique accident aérien ayant causé la mort de 148 individus, dont 135 étaient de nationalité française, survenu à Charm el-Cheikh en Égypte en 2004. Cette information est rapportée par la cour d’appel de Paris dans une ordonnance que 42mag.fr a pu consulter, confirmant des détails diffusés par l’AFP ce jeudi 3 avril.
L’ancien président du conseil d’administration de la compagnie aérienne économique Flash Airlines comparaitra devant le tribunal correctionnel de Paris pour répondre d’accusations d’homicides involontaires. D’après les juges, Mohamed Nour devra répondre du fait d’avoir, en tant que dirigeant de Flash Airlines, « créé ou contribué à créer la situation ayant permis que le dommage survienne et/ou pour ne pas avoir pris les dispositions permettant de l’éviter. »
« Plus de deux décennies de procédures complexes et éprouvantes »
Une première enquête sur cet événement tragique avait abouti à un non-lieu en 2017. À la suite de cela, les familles des victimes avaient interpellé la cour d’appel de Paris pour demander la poursuite des investigations. C’est ainsi qu’en 2022, Mohamed Nour a été mis en examen.
« La tenue de ce procès jouera un rôle crucial dans le processus de guérison pour toutes ces familles et proches de victimes qui attendent depuis si longtemps », souligne dans un communiqué Catherine Alès, la présidente de l’Association de défense des familles des victimes de la catastrophe aérienne de Charm el-Cheikh.
Catherine Alès se dit « satisfaite » de cette annonce, « après plus de deux décennies marquées par une procédure complexe et éprouvante » et « complimente les efforts des juges du pôle santé publique, accidents collectifs et environnement pour leur travail qui a permis de faire la lumière sur les circonstances de cette tragédie ».