Le représentant du Rassemblement national affirme que Jordan Bardella ne figure pas parmi les candidats pressentis du parti pour la fonction de président.
La perspective d’une candidature de Marine Le Pen malgré une condamnation
« Si Marine Le Pen ne doit pas faire face à une exécution provisoire et qu’elle a la possibilité de se représenter aux citoyens, même suite à une condamnation, elle le fera », déclare Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, lors d’une intervention sur France Inter le 2 avril. Cette déclaration est faite dans le contexte où Marine Le Pen pourrait être confrontée à une condamnation en appel pour détournement de fonds publics, toutefois sans que cela entraîne immédiatement son inéligibilité. La cour d’appel de Paris a communiqué, mardi soir, qu’elle envisageait de rendre son jugement durant l’été 2026.
Une demande d’égalité devant la justice
« Pourquoi Marine Le Pen ne devrait-elle pas bénéficier des mêmes droits que les autres ? Comme tout citoyen, elle a accès aux juridictions d’appel et de cassation. Ainsi, tant qu’un jugement n’est pas définitif, nous exerçons, à l’instar de tout justiciable, les recours disponibles. Manifestement, il semble qu’on ne souhaite pas la traiter de manière équitable », déplore le député du Rassemblement national.
Pas de plan B pour la présidence
Face à l’éventualité que l’inéligibilité immédiate soit confirmée en appel, la question d’un plan B avec Jordan Bardella comme candidat présidentiel se pose. Toutefois, Sébastien Chenu précise : « Ce n’est pas notre approche. Jordan Bardella a lui-même affirmé ne pas s’engager dans un tel scénario de plan B. Actuellement, il se prépare à assumer le rôle de Premier ministre, tandis que Marine Le Pen se prépare à devenir présidente », affirme le porte-parole du parti.