Tandis que le Rassemblement national tenait son événement sur la place Vauban, à proximité des Invalides, la gauche, en l’absence du PS et du PCF, s’était réunie place de la République. Simultanément, à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis, le centre se rassemblait autour de Gabriel Attal.
Dimanche 6 avril, le Rassemblement national (RN), La France insoumise (LFI) et le parti Renaissance se sont donné rendez-vous à Paris pour rassembler leurs partisans. Sur la place de la République, selon les organisateurs, 15 000 sympathisants de gauche se sont réunis, bien que la police évoque un chiffre moindre, à savoir 5 000 participants. L’événement visait principalement à dénoncer les critiques du RN à l’encontre de la justice.
Malgré l’absence du PS et du PC, les Écologistes et LFI n’ont pas manqué de reprocher à Marine Le Pen de révéler « sa véritable nature », celle d’un mouvement « menaçant pour la démocratie », a affirmé Manuel Bompard, le coordinateur de LFI.
Une atmosphère de campagne présidentielle en avance
À son meeting, Gabriel Attal a rallié tous les membres de son parti. Il a sévèrement critiqué le RN devant ses adhérents, en disant : « La fraude doit être payée, surtout pour un responsable politique ». La rencontre, planifiée bien avant, a pris une résonance particulière compte tenu des récents développements judiciaires impliquant Marine Le Pen. La présence de ces trois formations politiques ce jour-là à Paris annonçait déjà le climat de la prochaine échéance présidentielle.
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