Le verdict du Conseil d’État est tombé : il sera nécessaire de les enlever. Les responsables politiques devront prendre en charge le coût de la destruction des dispositifs ralentisseurs qui ont été posés sans respecter la législation sur nos routes. Cela concerne plus de 450 000 structures de type « dos d’âne ».
Sur les plateformes sociales, les automobilistes partagent leurs expériences pour critiquer les dos-d’âne non conformes. Il semblerait qu’il y en ait environ 450 000 en France. Près d’un établissement scolaire dans la région de Toulouse (Haute-Garonne), ces infrastructures urbaines soulèvent des préoccupations, comme l’exprime un motard sur place : “La pente est très prononcée. La première fois que je l’ai franchi, j’ai dû quasiment me mettre debout pour éviter de ressentir un impact sur le dos, même en roulant à 30 km/h”, explique-t-il. Les marques sur les pavés témoignent des nombreux véhicules dont le soubassement a frotté contre le sol.
Une gêne pour le voisinage
Ces installations représentent un danger pour les conducteurs et une gêne pour les habitants des environs. Chacun a ses raisons de désapprouver ces structures trop élevées et non réglementaires. “Je vis en face d’un de ces ralentisseurs, et c’est vrai que le bruit des camions qui repartent le matin est bien plus fort qu’en leur absence”, confie un voisin.
Visionnez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus
Parmi nos références :
- Actu Toulouse
- 40 millions d’automobilistes
- Legifrance
Cette liste n’est pas exhaustive