Le 14 mai, François Bayrou a passé plus de trois heures à répondre aux questions. Devant la commission d’enquête parlementaire portant sur Bétharram, il a présenté sa défense. Il a critiqué ce qu’il considère comme des inventions et a remis en question l’impartialité des députés présents lors de son audition.
L’heure décisive pour François Bayrou est arrivée. Sous serment, le Premier ministre a pris la parole mercredi 14 mai devant les parlementaires. Rapidement, l’échange est devenu tendu avec le député insoumis Paul Vannier. Que savait-il des agressions subies par les élèves de l’institution Bétharram, située dans les Pyrénées-Atlantiques ? « Je réitère que je n’ai jamais eu d’autres informations que celles publiées dans la presse », a-t-il martelé. Pourtant, en février, il avait affirmé n’avoir jamais été informé d’aucune violence.
Il défend sa réputation
En 1996, une plainte avait été déposée pour une gifle. Alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale, François Bayrou avait demandé un rapport d’inspection. Selon ce document, « Notre-Dame-de-Bétharram n’est pas un lieu où les élèves sont maltraités ». François Bayrou a aussi démenti toute intervention de sa part auprès du juge dans une affaire de viol survenue dans l’école en 1998. Le Premier ministre a tenu à défendre son intégrité. « Depuis quatre mois, mon nom est quotidiennement sali, je suis victime de diffamation », a-t-il déclaré. Le grand face-à-face se poursuivra dans la soirée. On attend le rapport de l’enquête parlementaire pour la fin du mois de juin.
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