Durant leur voyage officiel en Asie du Sud-Est, les époux à la tête de l’État ont choisi d’adopter un ton d’autodérision pour réagir à la vidéo qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
Braz encadrant bras. Le cadre reste identique, cependant cette fois-ci seule la main d’Emmanuel Macron est visible à travers l’entrebâillement de la porte de son avion. En visite en Indonésie, dans le cadre de sa tournée en Asie du Sud-Est, le président a souhaité, une nouvelle fois, calmer la controverse née d’une vidéo prise lors de l’arrivée de l’avion présidentiel au Vietnam.
Cette courte séquence, qui n’a duré que quelques secondes mais a rapidement circulé à travers le monde, montre un geste brusque de Brigitte Macron près du visage du président, suscitant de nombreuses interrogations quant à la stratégie de communication de l’Élysée.
Une réponse teintée d’autodérision
À son arrivée en Indonésie, le chef de l’État a choisi de marquer les esprits avec un geste qui pourra être perçu comme de l’humour pour certains, mais comme une provocation pour d’autres. On voit alors Emmanuel Macron effectuer un signe de la main, une sorte de « bonjour » façon reine d’Angleterre. Cette fois, la porte de l’avion étant grande ouverte, aucune surprise : le couple descend l’escalier, souriant, bras dessus bras dessous.
« Effectivement, ils ont voulu répondre par l’autodérision », déclare un proche, tandis que le président avait nié toute gifle, évoquant un moment de « relâchement ». Emmanuel Macron a surtout dénoncé les interprétations excessives faites par « les fadas, les maboules et tous ceux qui ont le melon qui enfle ». Son entourage insiste également sur le fait que la polémique aurait été initialement alimentée depuis la Russie.
Le président souhaitait donc riposter, c’est désormais chose faite. Après avoir multiplié à Hanoï, au Vietnam, les gestes plein d’affection et d’attention envers Brigitte : poser la main sur son genou, échanger un sourire complice… Une mise en scène soigneusement orchestrée, jusqu’aux vidéos diffusées par le service communication de l’Élysée.