Mercredi 28 mai, Mathieu Souquière, essayiste reconnu et spécialiste travaillant pour la Fondation Jean Jaurès, était l’invité de l’émission « La Matinale ». Lors de cette intervention, il s’est penché sur les résultats issus du premier tour du congrès du Parti Socialiste et a décrypté les implications que ce scrutin représente pour l’ensemble de la gauche.
Le premier tour du congrès du Parti socialiste s’est tenu mardi 27 mai, mettant en avant Olivier Faure, le secrétaire général sortant du PS, qui devance son challenger Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et soutenu par des personnalités telles que Carole Delga, présidente de la région Occitanie, ainsi que l’ancien président François Hollande. « Voici donc la confrontation finale attendue, avec un résultat globalement conforme aux prévisions », observe Mathieu Souquière, essayiste et analyste à la Fondation Jean Jaurès, lors de son intervention dans « La Matinale » ce mercredi 28 mai.
Une division au sein du camp majoritaire
« Le score obtenu par Olivier Faure demeure faible, voire très faible pour un secrétaire général en exercice », souligne Mathieu Souquière. Il explique que « cette relative faiblesse s’explique en partie par la candidature de Boris Vallaud, qui jusqu’à présent soutenait Faure ». L’analyste ajoute : « Le camp dominant a entamé la compétition de manière fragmentée », et rappelle que « les négociations vont s’intensifier pour savoir vers qui Boris Vallaud se tournera. Politiquement, il serait logique qu’il rejoigne Olivier Faure ».
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