L’investigation menée par la Commission sénatoriale au sujet des méthodes employées par le groupe Nestlé a mis au jour que les marques Perrier, Hépar et Contrex auraient eu recours à des procédés prohibés. Par ailleurs, cette même commission met en lumière le fait que l’État aurait sciemment adopté une politique de dissimulation, visant intentionnellement à masquer ces pratiques.
Les boissons commercialisées par le groupe Nestlé, telles que Perrier, Contrex ou encore Hépar, font partie du quotidien des consommateurs. Cependant, une enquête menée par le Sénat a révélé que des méthodes interdites ont été employées pour traiter les eaux minérales naturelles utilisées dans ces produits. Plus inquiétant encore, cette affaire aurait été dissimulée, non seulement par Nestlé, mais également par les autorités publiques. Dès l’année 2023, Nestlé aurait exercé des pressions afin de masquer le problème, en supprimant certaines informations gênantes dans un rapport émanant de l’autorité régionale de Santé. Ainsi, les indications sur la présence de bactéries contaminantes ont été effacées pour laisser place à un constat où les échantillons présentaient une conformité supérieure à 97 % du temps.
Une stratégie intentionnelle
Selon le rapport sénatorial, les échanges entre Nestlé et les équipes du Premier ministre ainsi que de la présidence de la République ont augmenté par la suite. Le document critique vivement le manque de transparence affiché par l’État, notamment envers les autorités locales ainsi que les instances européennes. Le rapporteur met en lumière l’impact significatif exercé par les conseillers des cabinets ministériels dans cette affaire.
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