Sébastien Chenu assimile le Hamas à une sorte de « verrou » qui s’oppose directement à la garantie de la sécurité en Israël. Selon lui, cette organisation constitue un obstacle majeur aux conditions nécessaires pour que le pays puisse vivre en paix et en sûreté.
« Israël ne peut coexister avec un État qui risquerait de devenir un État terroriste », a affirmé mardi 20 mai sur 42mag.fr Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national. Selon lui, « la présence du Hamas continue de bloquer toute avancée« , ajoutant que cette organisation politico-militaire palestinienne constitue un « verrou » nuisible à la sécurité d’Israël.
Bien que Sébastien Chenu se montre en faveur d’une solution à deux États à long terme, alignée sur la position française, il soulève une condition essentielle : reconnaître aujourd’hui un État palestinien serait selon lui accepter un État dominé par le Hamas, ce qui est inacceptable. Plus tôt dans la journée, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’exprimait sur France Inter, se déclarant résolu à reconnaître un « État de Palestine », afin d’empêcher que les enfants de Gaza héritent d’une culture de la violence et de la haine.
Israël « doit bénéficier de soutien »
Concernant la riposte dirigée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qualifiée « d’honte » par Emmanuel Macron la semaine passée sur TF1, Sébastien Chenu dénonce ce qu’il juge être des propos hostiles tenus par le chef de l’État à l’égard d’un pays qui requiert un appui.
Interrogé aussi sur l’élection de Bruno Retailleau à la présidence du parti Les Républicains, dimanche dernier, le vice-président a réagi ainsi : « Il a un discours proche du nôtre [le RN] mais dans la pratique, ses actions s’apparentent à celles des macronistes. » Tout en soulignant que « Bruno Retailleau a des convictions », Sébastien Chenu estime néanmoins que « cela ne peut pas aboutir puisque son action est entravée et il en a conscience ». Il a de nouveau appelé le ministre de l’Intérieur à quitter l’exécutif.