Catherine Vautrin explique que le fait de ne pas respecter cette interdiction pourra entraîner une amende de quatrième catégorie, d’un montant de 135 euros. Ces mesures restrictives mises en place par les autorités ont pour objectif principal de garantir la sécurité et le bien-être des enfants.
Un nouveau progrès dans la lutte contre le tabac vient d’être annoncé. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a révélé ce jeudi 29 mai, à Ouest-France et France 2, l’instauration prochaine de nouvelles zones publiques où fumer sera interdit. « À partir du 1er juillet, l’interdiction de fumer s’étendra à l’ensemble des plages, parcs, jardins, abords des écoles, arrêts de bus ainsi que les installations sportives partout sur le territoire français. Ces espaces deviendront officiels « sans tabac », afin de protéger les enfants », a-t-elle précisé. « Le tabac doit disparaître partout où les enfants se trouvent, a-t-elle souligné. Pour ce qui est des abords des établissements scolaires, le décret que la ministre est sur le point de signer concernera les écoles, collèges et lycées, avec une entrée en vigueur prévue dans un délai d’un mois. Le périmètre exact sera défini en collaboration avec les municipalités.
La mise en œuvre de cette interdiction sera assurée par les forces de police. Toute personne qui enfreindra la règle encourra une amende de quatrième classe, soit 135 euros. Jusqu’à présent, cette compétence dépendait des municipalités ou parfois des conseils départementaux, notamment pour certains espaces verts. À ce jour, en 2024, environ 500 plages françaises sont déjà déclarées sans tabac. La ville de Nice, dans les Alpes-Maritimes, avait inauguré cette mesure dès 2012 en interdisant de fumer sur ses plages.
En ce qui concerne la cigarette électronique, elle ne sera pas incluse dans cette interdiction. Cependant, la ministre souhaite réduire le taux de nicotine autorisé dans les dispositifs de vapotage et restreindre la variété d’arômes disponibles sur le marché d’ici la fin du premier semestre 2026.