Le dimanche 11 mai, une foule de plusieurs milliers de personnes s’est rassemblée dans les rues de Paris pour protester contre l’islamophobie et honorer la mémoire d’Aboubakar Cissé, un jeune musulman qui a perdu la vie dans une mosquée située dans le Gard il y a deux semaines. Parmi les manifestants, on pouvait remarquer la présence de membres de la France insoumise, incluant Jean-Luc Mélenchon. Cependant, une interrogation demeure : s’agit-il d’un engagement sincère du parti ou d’une tentative de récupération politique ?
« Ne pas oublier, ni pardonner le meurtre d’Aboubakar Cissé ». Des milliers de personnes ont défilé à Paris pour rendre hommage à cet homme assassiné le 25 avril dernier dans une mosquée de la Grande Combe, dans le Gard. Ce rassemblement avait pour but de dénoncer la montée de l’islamophobie en France. “Nous connaissons les causes de ce crime islamophobe, car l’islamophobie commence par des paroles et se termine par des actes horribles comme celui-ci”, a déclaré un participant.
Une prise de position controversée
En tête du cortège se trouvait Jean-Luc Mélenchon, qui n’a pas pris la parole, accompagné de figures importantes de la France insoumise comme Éric Coquerel. Le parti s’est engagé à combattre l’islamophobie avec force. “La France est devenue le théâtre d’une forme de racisme dissimulée derrière un prétendu conflit religieux, à cause des dirigeants actuels”, a estimé le député LFI. Cette position de LFI crée des divisions au sein de la classe politique. Pour certains, principalement à droite, comme Laurent Wauquiez, le parti instrumentalise et exploite ce sujet pour se différencier de ses opposants et attirer des électeurs.
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