À Gaza, les frappes aériennes israéliennes ont causé la mort d’au moins 44 individus, d’après les informations fournies par la défense civile. Si l’opération militaire venait à se poursuivre, plusieurs nations, parmi lesquelles la France, avertissent Israël qu’elles pourraient prendre des “actions significatives”, ce lundi 19 mai.
Une nouvelle nuit s’abat sur la bande de Gaza. Dans la ville de Jabaliya, où se trouve un camp de réfugiés, ainsi qu’une école située dans la ville de Gaza, une dizaine d’explosions se font entendre en l’espace de quelques minutes. Parallèlement, un hôpital subit une frappe aérienne menée par l’aviation israélienne. La défense civile liée au Hamas fait état, avant l’aube, de 44 victimes mortelles. Ce matin, les habitants découvrent les destructions laissées derrière elles, alors qu’Israël confirme la mise en œuvre d’une offensive d’envergure renouvelée. « Nous sommes en train de réduire Gaza en ruines avec un niveau de destruction sans précédent dans l’histoire », a déclaré Bezalel Smotrich, le ministre israélien des Finances.
Paris hausse le ton, Netanyahou réplique
Face à cette situation, Paris, Londres et Ottawa commencent à élever la voix pour condamner fermement l’escalade du conflit orchestrée par Israël. « Nous ne resterons pas passifs pendant que le gouvernement Netanyahou poursuit ces actions scandaleuses », ont affirmé ces trois capitales dans un communiqué commun. En réaction, le Premier ministre israélien considère ces critiques comme « une énorme victoire pour le Hamas ». De son côté, le mouvement islamiste palestinien accueille favorablement la prise de position de la France, du Royaume-Uni et du Canada.
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