Les médecins français et les stagiaires médicaux étaient en grève lundi et ils prévoient des manifestations à travers le pays mardi pour protester contre Bill à l’Assemblée nationale et les propositions gouvernementales visant à résoudre le problème des déserts médicaux, qui, selon eux, mettent des contraintes excessives sur la profession.
Une grande partie de la profession médicale a dénoncé les propositions comme inefficaces, ajoutant des contraintes qui ouvrent la porte à ce qu’ils disent est la fin de leur indépendance et leur liberté de travailler où ils veulent.
Les médecins en pratique privée peuvent actuellement ouvrir une pratique n’importe où, travaillant indépendamment dans le système de santé publique.
Mais de nombreuses parties du pays n’attirent pas suffisamment de médecins, créant ce qu’on appelle les déserts médicaux, où les patients doivent voyager loin ou attendre longtemps pour accéder aux soins de santé.
Le problème est ajouté un manque général de médecins en France en raison d’une réduction dans les années 1990 dans le nombre autorisé à diplômé des écoles de médecine chaque année.
Même si les quotas ont été augmentés, il faudra du temps pour que le Corps médical se reconstruit.
En attendant, des propositions telles que le projet de loi présentées par la législative socialiste Guillaume Garot, tentent de faire face à la pénurie de soins.
Le projet de loi réglementerait où les médecins peuvent ouvrir de nouvelles pratiques. Dans les zones avec suffisamment de médecins, ils ne seront autorisés à s’installer que si un médecin prend sa retraite et avec l’autorisation de l’agence régionale de la santé.
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Défis logisitiques
Alors que le premier article du projet de loi a été adopté par une grande majorité début avril, le reste sera débattu la semaine prochaine, avant d’être envoyé au Sénat.
Bayrou, qui ne soutient pas le projet de loi, a présenté son propre plan la semaine dernière, qui obligerait les médecins dans les zones des déserts médicaux pour voyager et consulter les patients en dehors de leurs propres bureaux «un ou deux jours par mois» pour combler les lacunes.
Certains médecins accueillent l’idée.
« Ce serait une bonne idée car cela supprimerait les problèmes logistiques », a déclaré Anna Boctor, présidente du syndicat des jeunes médecins.
Réformes pour s’adresser aux «déserts médicaux» de la France aux médecins de pit contre les infirmières
Elle a dit que la proposition permettrait aux médecins d’ouvrir une pratique où ils le souhaitent, tout en répondant aux besoins des zones sous-servies.
Mais les syndicats des médecins ont protesté contre cette exigence, se disputant des contraintes sur une profession déjà étendue par un manque de ressources.
« C’est quelque chose qui pourrait effrayer certains et diminuerait encore plus notre capacité », a déclaré Nicolas Virginie, un stagiaire médical, à 42mag.fr, avertissant que les contraintes pourraient éloigner les gens de la profession.
« Devrions-nous vraiment résoudre le problème avec une obligation, alors que c’est vraiment une question de manque de ressources? Je ne pense pas. »