Le mardi 13 mai, Emmanuel Macron a pris le temps de discuter en détail de quelques-unes des préoccupations des Français lors d’une interview diffusée sur TF1.
Lors d’une interview qui a duré plus de trois heures, de nombreux thèmes ont été abordés avec le président de la République. La discussion a commencé par la situation en Ukraine, avec l’annonce éventuelle de nouvelles sanctions si la Russie refuse la demande de cessez-le-feu émise par l’Union Européenne. Ces mesures pourraient inclure la mise en place d’un dispositif de défense nucléaire européen dirigé par la France. Concernant la guerre à Gaza, le président a sévèrement critiqué les actions menées par les forces armées israéliennes et le Premier ministre Benyamin Netanyahou. « Ce qu’il fait est honteux, » a déclaré le président sur la chaîne TF1, le mardi 13 mai.
Pas de nationalisation pour ArcelorMittal
En ce qui concerne le plan de licenciement massif proposé par ArcelorMittal, Emmanuel Macron assure qu’une aide sera déployée pour tenter de calmer la colère des employés du groupe. Toutefois, il insiste sur le fait que l’État ne s’engagera pas outre mesure. « Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal, » a affirmé Emmanuel Macron. Le président souhaite également ouvrir le dialogue concernant le financement du modèle social actuel. Il s’est aussi exprimé en faveur de l’adoption d’un texte concernant la fin de vie, précisant que ce sujet pourrait être soumis à un référendum. Le président a indiqué son intention d’organiser plusieurs référendums dans les mois à venir.