La tension monte considérablement autour des fabricants de véhicules suite à un second accident fatal survenu en métropole, impliquant des airbags Takata défaillants. Dès lors, ces constructeurs se trouvent dans l’obligation de justifier la sécurité de leurs équipements lors d’une audition prévue avec le ministre chargé des Transports.
Dans un atelier situé en périphérie de Strasbourg (Bas-Rhin), les techniciens s’activent sans relâche pour procéder au remplacement rapide des airbags présentant des anomalies. « Nous en effectuons beaucoup, environ cinq à six par jour. Nous comptons accélérer encore le rythme, vu l’ampleur du problème », explique Sébastien Eyrmann, un mécanicien sur place.
Dix-huit décès et vingt-cinq blessés recensés en France
Plusieurs automobilistes dénoncent un manque d’information de la part de leurs concessionnaires. « J’ai poursuivi mes recherches et j’ai contacté directement Volkswagen France pour obtenir des précisions ; ils m’ont confirmé que mon véhicule était concerné. Cela a été un choc immense pour moi », confie un conducteur originaire de La Réunion. Depuis, il ne se sent plus en sécurité lorsqu’il prend le volant. Selon le ministère des Transports, on dénombre 18 morts et 25 blessés en France à cause de ces airbags défectueux. Les fabricants automobiles ont-ils délibérément dissimulé les risques liés aux airbags Takata ?
Vous pouvez visionner l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus