Selon le représentant de la Somme, l’intervention doit se cantonner uniquement à la démolition des installations ciblées et ne pas servir de point de départ à un conflit plus étendu, qui serait en outre plus long et plus sérieux.
« Il était hors de question que le régime islamiste, cette terrible théocratie, se dote de la bombe atomique », a affirmé le député Rassemblement National Jean-Philippe Tanguy ce dimanche 22 juin lors de l’émission Questions politiques diffusée sur France Inter, 42mag.fr (canal 16) et dans Le Monde, suite aux frappes américaines ciblant des sites clés du programme nucléaire iranien. Selon le représentant de la Somme, « la neutralisation » des infrastructures majeures liées à l’enrichissement nucléaire iranien « à travers une opération militaire particulièrement marquante (…) mérite d’être saluée ».
« Si ces actions parviennent à interrompre de manière significative, voire à stopper définitivement, le programme nucléaire iranien, il faut en reconnaître l’importance », insiste-t-il. Toutefois, Jean-Philippe Tanguy estime que cette intervention doit « rester limitée » à la « destruction ciblée de ces installations » et ne pas constituer « le point de départ d’un conflit plus vaste, plus long ». « Personne n’a intérêt à une guerre généralisée, et encore moins le peuple iranien. Une guerre d’envergure, surtout un affrontement direct sur le terrain, serait désastreux », a-t-il précisé.
En réponse aux propos du ministre français des Affaires étrangères qui a affirmé que la France « n’a ni pris part à ces frappes ni contribué à leur préparation », le député RN a rappelé que les forces françaises n’ont « pas à s’engager dans cette affaire ». « Les États-Unis n’ont pas besoin de notre participation », a-t-il ajouté, tout en soulignant que « les valeurs communes, la défense des principes démocratiques et la volonté farouche d’empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire » devraient renforcer la coopération entre Paris et Washington.