Le parti, qui affirme compter à son actif 250 maires sortants, souhaite engager des échanges avec les différentes formations politiques qui composent le socle partagé.
À seulement huit mois du rendez-vous des élections municipales, les différents partis politiques entament leur préparation. L’Union des démocrates et indépendants (UDI), un parti situé au centre-droit, vient de dévoiler la nomination de 180 responsables locaux « chargés de diriger les échanges avec les autres formations appartenant au socle commun » pour les élections prévues en 2026.
Parmi ces désignations, Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône et également vice-présidente de l’UDI, a été confirmée comme référente dans sa commune. De la même façon, Étienne Lengereau, maire de Montrouge dans les Hauts-de-Seine, et Charlotte Libert-Albanel, maire de Vincennes dans le Val-de-Marne, figurent aussi dans cette liste des chefs de file. En revanche, à ce jour, Karine Franclet, la maire d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, ainsi que Louis Giscard d’Estaing, maire de Chamalières dans le Puy-de-Dôme et fils de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, ne font pas partie de ces désignations.
Le parti dirigé par le sénateur Hervé Marseille, qui revendique la présence de 250 maires sortants dans ses rangs, souligne que d’autres référents seront nommés au cours de l’année. Une source interne à l’UDI explique que « plusieurs maires en fonction préfèrent attendre la rentrée pour révéler eux-mêmes leur nomination ». Le mois dernier, le Mouvement démocrate (MoDem), un autre acteur de la coalition gouvernementale, a publié une première liste de 120 responsables locaux pour les municipales. En avril, c’est le parti Horizons qui avait communiqué sur la désignation de 100 chefs de file. Le parti présidentiel Renaissance, qui ne compte qu’un nombre limité de maires, a également commencé à nommer des « pilotes municipaux ».