La ministre de la Culture fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire concernant des services de conseil qu’elle aurait fournis à Renault-Nissan durant la période allant de 2010 à 2012. Ces prestations, facturées sous le statut d’avocate, sont désormais examinées de près par la justice.
« Je ne céderai sur aucun point. » Lors d’une interview sur LCI mardi 22 juillet, Rachida Dati a catégoriquement rejeté l’idée de quitter son poste de ministre de la Culture, alors que des juges instructeurs parisiens ont décidé de la renvoyer en justice, aux côtés de l’ancien dirigeant de Renault, Carlos Ghosn. « Je n’ai pas été condamnée », a-t-elle affirmé, tout en dénonçant que « certains adversaires exploitent de manière assez honteuse » cette affaire liée à Carlos Ghosn. Elle a également estimé que « l’ensemble de la procédure a été marquée par plusieurs irrégularités ».
« Ils tentent de me faire plier, mais je refuse de m’effondrer. »
Rachida Dati, ministre de la Culturesur LCI
La ministre est aujourd’hui sous le coup d’une enquête judiciaire concernant des missions de conseil qu’elle aurait réalisées en qualité d’avocate pour Renault-Nissan entre 2010 et 2012. Quant à Carlos Ghosn, ancien patron de l’alliance automobile, il vit désormais au Liban et fait l’objet depuis avril 2023 d’un mandat d’arrêt international.
Ce dossier judiciaire pourrait avoir des répercussions sur les ambitions de Rachida Dati, notamment sa possible candidature à la mairie de Paris en 2026.