Mahmoud Abbas s’est félicité de cette résolution, la qualifiant de témoignage de la détermination de la France à appuyer le peuple palestinien ainsi que la reconnaissance de ses droits légitimes sur son territoire et sa nation.
Mahmoud Abbas a qualifié cette démarche de « victoire pour la cause palestinienne ». Le chef de l’Autorité palestinienne s’est réjoui, vendredi 25 juillet, de la décision annoncée par Emmanuel Macron concernant la reconnaissance imminente d’un Etat palestinien. « Cela démontre l’engagement de la France à soutenir le peuple palestinien ainsi que ses droits légitimes sur sa terre et son État », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le président français a révélé jeudi son intention de reconnaître officiellement un Etat de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, qui se tiendra en septembre à New York. Il a insisté sur le « rôle historique » de la France dans la quête « d’une paix juste et durable au Proche-Orient ». À ce jour, selon un comptage de l’AFP, au moins 142 pays ont déjà reconnu un Etat palestinien.
Israël condamne une « récompense donnée à la violence »
Si cette annonce a été saluée par le Hamas comme un « progrès positif », elle a en revanche provoqué la vive désapprobation d’Israël. Le gouvernement israélien a dénoncé ce geste comme une « caution apportée à la terreur » et une « tache indélébile sur l’histoire de la France ». Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a critiqué ouvertement en déclarant : « Soyons clairs : les Palestiniens ne cherchent pas la coexistence avec Israël, mais un Etat en lieu et place d’Israël ».
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères a tenu à préciser vendredi que la France ne soutient pas le mouvement islamiste palestinien, mais plutôt qu’elle « contredit ses positions ». Selon Jean-Noël Barrot, « Le Hamas a toujours rejeté la solution fondée sur deux Etats. En reconnaissant la Palestine, la France défie ce groupe terroriste. Elle soutient le camp de la paix contre celui du conflit ».