Tandis que le Premier ministre s’efforce de trouver une solution intermédiaire concernant la réforme des retraites, Sophie Primas, qui représente le gouvernement en tant que porte-parole, expose avec précision les éléments d’accord qui commencent à émerger entre les syndicats et les représentants des employeurs.
Sophie Primas, qui occupe la fonction de porte-parole du gouvernement, était l’invitée de l’émission « 8h30 42mag.fr » ce mercredi 25 juin. Au cours de cette entrevue avec Agathe Lambret et Jérôme Chapuis, elle a abordé plusieurs sujets majeurs tels que la réforme des retraites, le budget pour l’année 2026, ainsi que le scandale entourant l’entreprise Takata.
Retraites : « Chaque partie doit transmettre ses propositions au Premier ministre »
« Il est nécessaire que chacun remette sa proposition au Premier ministre afin que nous puissions travailler à l’identification des points sur lesquels un consensus est possible », a souligné Sophie Primas au sujet du dossier des retraites. Elle reconnaît que « certains aspects n’ont pas encore progressé » malgré « un premier échange constructif » entre le Premier ministre et les représentants des partenaires sociaux mardi, après quatre mois de discussions qui n’ont pas abouti à un accord final.
« Certaines questions restent toutefois délicates, notamment celles liées au financement des différents régimes de retraite ou encore aux modalités concernant la pénibilité », a indiqué la porte-parole du gouvernement.
Affaire Takata : le gouvernement insiste sur la nécessité d’une réponse rapide
Concernant le scandale des airbags fabriqués par la société japonaise Takata, le gouvernement affirme qu’il est « crucial de trouver rapidement une solution ». Sophie Primas a ajouté qu’une « commission d’enquête pourrait être mise en place si les parlementaires en expriment le souhait ».
Mardi, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a ordonné l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata jugés dangereux. Cette décision intervient à seulement quinze jours du début des vacances estivales. Au total, ce sont 1,7 million de voitures qui sont désormais concernées par cette mesure d’immobilisation.
« Nous avons sollicité les constructeurs automobiles afin qu’ils proposent des alternatives permettant aux Français de partir en vacances en toute sécurité. »
Sophie Primas42mag.fr
Lors de son intervention sur 42mag.fr, Sophie Primas a reconnu que cette décision était « loin de faire l’unanimité auprès de la population », mais a assuré que le gouvernement reste totalement engagé dans la gestion de cette crise.