« Je refuse que l’on puisse affirmer que, parmi les figures expérimentées, je n’aie rien accompli », explique la militante socialiste battue au second tour en 2007 par Nicolas Sarkozy.
« Je ne compte pas fuir mes responsabilités. » Ségolène Royal, qui s’était présentée sans succès à la présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, confirme qu’elle envisagera d’être « candidate » si une primaire est organisée à gauche en vue de désigner un candidat commun à l’élection présidentielle de 2027, lors d’un entretien accordé au Figaro, publié ce lundi 21 juillet.
« Si la primaire prévue par les règles statutaires est correctement organisée et respectueuse, je participerai », affirme l’ancienne ministre de l’Écologie, bien qu’elle ait déjà été battue lors d’une précédente primaire de la gauche en 2012 face à François Hollande. « Je ne suis pas quelqu’un d’obsédé par la candidature », précise l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes, avant de souligner rapidement : « Je refuse que l’on puisse reprocher à des personnalités expérimentées comme moi de n’avoir rien entrepris. »
Début juin, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, considérait la primaire comme « une des options possibles » pour désigner le « candidat commun à la gauche et aux écologistes » pour la présidentielle de 2027. Cette voie est soutenue par François Ruffin, élu Picardie debout, ainsi que par Marine Tondelier, leader des écologistes, mais rencontrée avec opposition par Raphaël Glucksmann et La France insoumise (LFI).