Le consortium regroupant des acteurs français, italiens et américains, notamment les marques Peugeot, Fiat et Chrysler, avait déjà constaté une diminution de son chiffre d’affaires au cours de l’année 2024.
Le géant de l’industrie automobile Stellantis a révélé lundi 21 juillet un déficit net de 2,3 milliards d’euros au premier semestre 2025, impacté par une baisse des ventes en Europe et aux États-Unis ainsi que par des coûts associés à l’arrêt de certains modèles, selon des chiffres encore provisoires. Lors du premier semestre 2024, le groupe franco-italo-américain, regroupant quinze marques telles que Peugeot, Fiat et Chrysler, avait enregistré un bénéfice net de 5,6 milliards d’euros, déjà en diminution notable (-48 %) par rapport au niveau exceptionnel de 2023.
Les raisons derrière ce résultat négatif
Parmi les explications avancées par Stellantis figurent « les interruptions temporaires de production mises en œuvre en début de trimestre en réaction aux nouveaux droits de douane en Amérique du Nord » ainsi que « la réorganisation de la gamme en Europe élargie, où plusieurs modèles clés sont encore en phase d’augmentation de leur cadence de production après leur lancement récent ». Le nombre de véhicules distribués aux concessionnaires a reculé de 6 % au deuxième trimestre 2025, atteignant 1,45 million d’unités.
Perspectives d’amélioration et évolution managériale
Le groupe évoque également que les « initiatives mises en place pour optimiser les performances et la rentabilité, notamment via le lancement de nouveaux modèles » en sont encore à un « stade initial » et « devraient produire des effets positifs plus marqués durant la seconde moitié de l’année 2025 ». Par ailleurs, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue vendredi, les actionnaires ont largement approuvé la nomination du dirigeant italien Antonio Filosa à la tête de Stellantis.