Cette diminution de performance se manifeste particulièrement dans un environnement marqué par une intensification de la compétition. Par ailleurs, l’engagement d’Elon Musk dans les affaires politiques des États-Unis a également engendré des répercussions défavorables à l’échelle internationale.
Les difficultés continuent de toucher Tesla. Le constructeur spécialisé dans les voitures électriques a vu son action chuter de plus de 9 % à Wall Street jeudi 24 juillet, dans l’après-midi, au lendemain de la publication de ses résultats trimestriels. Pour le deuxième trimestre, l’entreprise a fait état d’une diminution de 16 % de son bénéfice net, pénalisée notamment par un recul des ventes mondiales de véhicules. Entre avril et juin, Tesla a livré 384 122 voitures, comparé à 443 956 sur la même période en 2024, soit une baisse de 13,5 %, après un déclin de 13 % enregistré au premier trimestre, selon des données rendues publiques début juillet.
« Nous pourrions traverser quelques trimestres compliqués. (…) Le quatrième trimestre 2025, ainsi que le premier et le deuxième trimestre 2026 », a précisé Elon Musk mercredi lors d’une conférence téléphonique. L’entreprise doit encore réussir une étape décisive autour des technologies de conduite autonome et de l’intelligence artificielle. Toutefois, le directeur général a assuré qu’une fois que l’autonomie serait « largement déployée au cours du second semestre 2026 », la situation s’améliorerait.
Le cours de l’action Tesla a connu une volatilité importante à la Bourse de New York depuis le début de l’année, oscillant fréquemment au-dessus et en dessous de la barre symbolique des 1 000 milliards de dollars de valorisation boursière. Les fluctuations ont été accentuées par les engagements publics d’Elon Musk sous l’administration Trump, ainsi que par ses accrochages répétés avec le président des États-Unis. Par ailleurs, le patron de Tesla et SpaceX a investi environ 280 millions de dollars pour soutenir la campagne de réélection de Donald Trump.