À partir du 1er octobre, une mesure entrera en vigueur pour soutenir la mutation du secteur automobile en Europe, selon les ministères de la Transition écologique et de l’Industrie.
C’est l’un des domaines où les acteurs venus d’Asie occupent une place prépondérante. Pour accélérer cette dynamique, le gouvernement a dévoilé une prime complémentaire exceptionnelle d’un montant de 1 000 euros destinée à l’achat d’un véhicule électrique équipé d’une batterie produite en Europe. Cette mesure entrera en vigueur le 1er octobre. Elle a pour objectif de soutenir l’acquisition par les ménages et de favoriser la transition de la filière automobile européenne. Cette nouvelle aide s’ajoutera au bonus écologique en vigueur depuis le 1er juillet, précisent les ministres de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher et de l’Industrie Marc Ferracci dans un communiqué.
Selon le cabinet du ministre de l’Industrie Marc Ferracci, il s’agit d’envoyer un signal clair aux constructeurs automobiles afin qu’ils s’approvisionnent auprès d’usines européennes de batteries électriques. La liste des véhicules éligibles sera publiée dans les prochains jours sur le site de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Au cours des dernières années, la prime à la casse avait été supprimée et le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique avait connu de fortes baisses. Toutefois, le 1er juillet dernier, ce dernier a été relevé de 200 à 1 200 euros selon les tranches de revenus, ce qui permet d’atteindre une aide d’environ 4 200 euros pour les ménages les moins aisés.
Cette prime complémentaire vise à favoriser la relocalisation de la chaîne de valeur des véhicules électriques et à soutenir l’emploi industriel sur notre continent, ajoute le communiqué. Cette annonce intervient peu avant une réunion à Bruxelles sur l’avenir du secteur automobile européen, fragilisé notamment par la concurrence chinoise.