À l’instar de chaque soirée, le journal de 23 heures passe en revue les informations diffusées par les chaînes européennes de télévision. Voici l’Eurozapping du jeudi 16 octobre.
Ce passage reproduit une portion de la retranscription du reportage mentionné ci-dessus. Pour le voir en intégralité, cliquez sur la vidéo.
En Suisse, les regards se tournent vers le Parlement français dès midi, afin de suivre les événements qui s’y déroulent. « Ce n’est qu’un répit pour ce jeune gouvernement français. Il faudra donc composer avec des formations comme La France Insoumise et le Rassemblement national, qui ont promis d’essayer de faire chuter le gouvernement dès qu’ils en auront l’opportunité. Le soutien du PS sera déterminant à chaque étape. En clair, un équilibre très fragile pour Sébastien Lecornu. Et sur le plan parlementaire, l’apprentissage du jeu des procédures en quelques semaines pour ceux qui réclament la stabilité politique », résume ainsi Tamara Muncanovic, correspondante de la RTS à Paris.
Une stabilité obtenue de justesse, selon la RAI en Italie. La journaliste précise que le renforcement du cabinet Lecornu a nécessité d’importants compromis consentis aux socialistes, notamment sur la réforme controversée des retraites.
En Espagne, on parle d’un léger répit pour Emmanuel Macron. Après des mois d’incertitude, Mavi Donate, correspondante de TVE à Paris, nuance : « À l’épreuve du budget 2026 à adopter avant le 31 décembre, le PS a déjà déclaré qu’il présenterait des amendements. D’autres motions de censure planent donc sur le président comme une épée de Damoclès. Aujourd’hui, par exemple, sept des 69 députés du Parti socialiste ont voté la motion déposée par LFI, qui, d’ailleurs, a aussi déposé une autre motion de destitution d’Emmanuel Macron pour demain à l’Assemblée ».