Le tout nouveau Premier ministre poursuit des entretiens avec différents interlocuteurs afin d’organiser et de révéler ensuite la configuration gouvernementale qui le soutiendra durant son mandat.
À savoir
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Une discussion orientée vers la stabilité en perspective. Les responsables des partis et des groupes constituant la coalition au pouvoir seront reçus par Sébastien Lecornu à Matignon, lundi 29 septembre à 13 heures, selon 42mag.fr ce samedi, auprès de sources parlementaires. Cette entrevue se tiendra deux jours avant l’ouverture de la prochaine session parlementaire et pourrait concerner les axes évoqués dans l’entretien accordé au Parisien par le nouveau Premier ministre. Dans cet échange, le chef du gouvernement exclut notamment l’instauration de la taxe Zucman, le rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF) ou encore la suspension de la réforme des retraites. Les autres formations représentées à l’Assemblée seront, elles aussi, reçues séparément le 3 octobre.
Le chef du Parti socialiste menace de censure. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a de nouveau évoqué vendredi la possibilité d’une censure du gouvernement. « Si nous devions aujourd’hui nous interroger sur la pertinence de censurer ou non (…), nous opterions pour cette voie, car aucun effort tangible n’a été constaté », a-t-il déclaré sur TF1.« Sans un changement majeur de cap, nous voterons contre ce gouvernement », a précisé le PS dans un communiqué, tout en annonçant qu’il irait « une ultime fois » à la rencontre du Premier ministre la semaine prochaine.
LFI appelle à la censure. Suite à la publication de cet entretien, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a immédiatement exhorté la gauche, et notamment les socialistes, à soutenir la motion de censure que LFI prévoit de déposer à la reprise de la session parlementaire.« Les nigauds en paient le prix : Lecornu agit comme Macron. Ni plus ni moins. Il est temps que la gauche de l’hémicycle adhère à la censure menée par l’insoumise »,a écrit le fondateur de LFI sur X.
Le Rassemblement national insatisfait. « Aujourd’hui, nous faisons face à un Premier ministre qui avance droit dans le mur », a déclaré sur France Inter le député RN Thomas Ménagé, porte‑parole de son groupe à l’Assemblée. « Celui-ci avait promis une rupture et il affirme désormais qu’il ne changera rien. Il indique même que les ministres devront suivre les grandes lignes du bloc central, alors que les Français attendent autre chose que le macronisme », a ajouté le député du Loiret. La décision concernant une éventuelle censure sera prise par le groupe de Marine Le Pen « dans quelques jours ou semaines ».