Les députés, en majorité, ont rejeté les deux motions de censure présentées respectivement par La France insoumise et le Rassemblement national. Sébastien Lecornu et son gouvernement demeurent en fonction, avec une marge de 18 voix.
Ce fragment provient d’une portion de la retranscription du reportage évoqué ci-dessus. Pour le suivre dans son intégralité, cliquez sur la vidéo.
Le texte indique qu’il vient tout juste d’échapper à la censure. Sébastien Lecornu rentrait à pied jusqu’au palais de Matignon, paraissant satisfait selon ses propres dires, quelques minutes après l’annonce du résultat du vote à l’Assemblée. Avec une différence de 18 voix, le gouvernement a pu se maintenir en place. L’évaluation du budget peut donc commencer.
« Les Français doivent comprendre que nous sommes tous mobilisés, déterminés à stabiliser cette situation et à leur proposer un budget », réagissait alors Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale. En revanche, pour La France insoumise, qui a initié l’une des deux motions de censure, l’exécutif demeure toutefois fragile.
Mais c’est une véritable bouffée d’air pour le Premier ministre, qui, lors de son allocution jeudi matin 16 octobre, appelait les parlementaires à faire preuve de responsabilité :
« C’est clairement le moment de vérité. Est-ce que l’on veut un ordre républicain avec des débats qui se tiennent à l’Assemblée nationale ou est-ce qu’on préfère le désordre ? »
Sauvé par les socialistes, sans pour autant exclure une éventuelle censure
Le Rassemblement national persiste à réclamer la dissolution de l’Assemblée. Sa survie dépend désormais des députés socialistes. Ceux-ci, satisfaits de la suspension de la réforme des retraites et de l’engagement du Premier ministre à ne pas recourir au 49.3, n’ont pas voté la motion de censure, mais n’écartent pas cette éventualité à l’avenir s’ils estiment avoir été trahis.
Toujours en fonction, le Premier ministre et son cabinet pourront donc défendre leur budget face aux députés dès la semaine prochaine.