L’Union européenne a approuvé, ce mardi 21 octobre, une disposition visant à mettre en place une période de validité du permis de conduire comprise entre dix et quinze ans. Par ailleurs, un examen médical deviendra également obligatoire.
Cette portion-ci reproduit une partie de la retranscription du reportage évoqué ci-dessus. Pour visionner l’intégralité, cliquez sur la vidéo.
Afin de continuer à conduire, il sera prochainement nécessaire de renouveler son permis. Cette orientation a été adoptée par l’Union européenne: le Parlement a validé mardi une mesure qui fixe une période de validité de 10 à 15 ans pour les permis de conduire voitures et motos.
La sportive Pauline Desroulèdes a perdu sa jambe gauche après avoir été heurtée par un autre véhicule. Pour elle, cette réforme représente une avancée réellement notable. « J’ai été profondément touchée en voyant cette nouvelle passer. Cela fait plusieurs années que je consacre beaucoup de temps et d’efforts à ce combat », a-t-elle confié.
Plusieurs examens médicaux prévus
Le but principal de cette mesure est de diminuer le nombre de victimes sur les routes. Dans l’Union européenne, environ 20 000 personnes ont perdu la vie sur les routes l’an dernier.
Pour obtenir un nouveau permis ou pour le renouveler, chacun devra passer par une visite médicale obligatoire. Cette évaluation comprendra notamment des tests de vision et des bilans de santé cardio-vasculaire. Certains États membres pourraient toutefois choisir de remplacer ces contrôles par un questionnaire d’auto-évaluation. Ainsi, ces examens — ou ce questionnaire — seraient à renouveler tous les 10 à 15 ans, bien que la fréquence puisse être réduite pour les conducteurs de 65 ans et plus, qui pourraient faire l’objet de contrôles plus rapprochés.
« Les seniors sont sous-représentés dans l’accidentalité »
Un avocat spécialisé dans les droits routiers juge cette mesure injustifiée. « Ceux qui soutiennent ce type de dispositions vous diront qu’elles ne visent pas les personnes âgées, mais en réalité ce sont elles qui seront concernées », explique-t-il en plateau sur 42mag.fr. « Or elles sont sous-représentées dans la statistique des accidents et des infractions pénales, tout en étant surreprésentées parmi les victimes », précise-t-il.
La France dispose d’un délai de trois ans pour se conformer à ce nouveau cadre législatif. Son entrée en vigueur est évoquée pour 2030.







