Dans le cadre du projet de loi de finances destiné à la Sécurité sociale, l’option initiale était de figer l’intégralité des retraites de base à partir de 2026, et d’instaurer aussi un gel des prestations sociales, qui sont habituellement indexées sur l’inflation.
L’examen du budget destiné à la Sécurité nationale pour 2026 se poursuit. Après avoir voté la suspension de la réforme des retraites, l’Assemblée a donné son accord à la suppression de l’article 44 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui prévoyait le gel des prestations sociales en 2026, lors de la séance du mercredi 12 novembre.
Les députés ont approuvé la suppression de cette mesure dans le cadre de l’examen en première lecture du PLFSS, avec 308 voix en faveur (dont l’essentiel de la gauche, l’alliance RN-UDR et des députés LR) et 99 voix contre. Dans le texte initial défendu par le gouvernement, le PLFSS prévoyait le « gel de l’ensemble des retraites de base » en 2026, ainsi qu’un gel des prestations sociales (allocations familiales, revenu de solidarité active, aides personnalisées au logement, etc.) habituellement indexées sur l’inflation. Le projet budgétaire prévoit aussi des économies à plus long terme, en sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030.
« Notre amendement supprimant le gel des prestations sociales et des retraites a été adopté par l’Assemblée », s’est félicité sur X le président du groupe socialiste à l’Assemblée, Boris Vallaud, qui affirme que « la boussole » du parti « depuis le début de cette bataille budgétaire » est d’« être une opposition utile tout de suite ». Le Rassemblement national a aussi profité de l’occasion pour clamer « victoire », arguant que « les Français n’ont pas à payer l’addition de la mauvaise gestion macroniste ».







