Le président de la République a dévoilé la nouvelle stratégie nationale spatiale de la France à partir des locaux tout juste inaugurés qui abritent le commandement militaire de l’espace, à Toulouse.
Il avance que « l’espace n’est plus un refuge protégé, mais un territoire où se mènent des affrontements ». Emmanuel Macron a clos son étape à Toulouse, mercredi 12 novembre, en dévoilant la stratégie spatiale nationale de la France et en promettant une injection supplémentaire de 4,2 milliards d’euros pour le spatial militaire d’ici à 2030, dans le cadre de la révision de la loi de programmation militaire.
Lors de l’inauguration des nouveaux locaux du commandement spatial, installé à Toulouse depuis l’été, le chef de l’État a souligné l’impératif pour la France et pour l’Europe de défendre vigoureusement leurs positions dans ce secteur. Estimant que « la guerre actuelle se joue déjà dans l’espace », il a évoqué son souhait de « concevoir les futurs lanceurs en s’appuyant sur la réutilisation et une propulsion à coût maîtrisé », ainsi que « une motorisation à forte poussée ».
« Ne dépendre ni d’un grand pouvoir étranger ni d’un quelconque magnat du spatial, c’est hors de question », a-t-il aussi martelé, ajoutant « Suivez mon regard », en faisant clairement allusion au patron de SpaceX, Elon Musk. Il a ensuite insisté sur la nécessité de « intensifier l’exploitation d’Ariane 6, afin d’en améliorer la compétitivité », et de « moderniser la base de Kourou pour en faire un site plus agile, ouvert aux petits lanceurs et aux partenaires étrangers ».







