Vendredi, les policiers ont procédé à l’interpellation en flagrant délit de deux individus, âgés de 38 et 35 ans, qui se trouvaient près d’une barrière du site ayant été découpée. L’un d’eux est domicilié en Haute-Saône, tandis que l’autre est un Géorgien résidant légalement sur le territoire.
Une affaire de trafic de pièces détachées dérobées sur le site du groupe Stellantis, situé à Noidans-lès-Vesoul dans la Haute-Saône, a été démantelée par la police nationale de Vesoul, selon un reportage publié lundi 3 novembre par ICI Besançon (anciennement France Bleu). Deux salariés intérimaires ont été arrêtés le 31 octobre. Ils sont soupçonnés d’avoir prélevé des pièces dans l’usine pour les mettre ensuite en vente sur le site Le Bon Coin, référence de petites annonces.
La police a procédé à une interpellation en flagrant délit des deux hommes âgés de 38 et 35 ans alors qu’ils se trouvaient près d’une clôture du site qui avait été découpée. À l’instant de l’arrestation, deux sacs-poubelle contenant des pièces de rechange ont été découverts. Les enquêteurs ont en outre retrouvé 365 euros dans la voiture d’un des salariés. L’un des suspects est domicilié en Haute-Saône, l’autre est un ressortissant géorgien résidant légalement sur le territoire. L’analyse des téléphones portables des deux hommes a permis d’identifier leur profil sur Le Bon Coin, avec un grand nombre de pièces affichées à la vente.
Des pièces détachées retrouvées également dans les domiciles
Des perquisitions effectuées à leurs domiciles ont permis de mettre au jour de nombreux cartons contenant des pièces automobiles neuves, évalués à 400 000 euros chez l’un des individus et à 100 000 euros chez l’autre. Après inventaire, la direction du groupe estime le préjudice total à deux millions d’euros.
L’usine Stellantis de Noidans-lès-Vesoul est décrite comme le centre mondial des pièces détachées pour l’ensemble des véhicules du groupe. Près de 350 000 références de pièces y sont stockées avant d’être expédiées dans le monde entier, selon les informations relayées par ICI.







