Quatre personnes ont été reconnues coupables de délits liés au terrorisme. Trois d’entre elles ont été reconnues coupables d’association de malfaiteurs terroriste et une quatrième a été reconnue coupable de détention et vente illégales d’armes. Ces individus ont été reconnus coupables par un tribunal de justice qui a statué sur leur cas.
Le Parquet national antiterroriste a requis vendredi 17 février le renvoi devant le tribunal correctionnel de douze personnes appartenant au groupuscule d’extrême-droite les Barjols, soupçonnées d’avoir fomenté un projet d’attaque contre Emmanuel Macron. Neuf membres du groupe ont finalement été relaxés, tandis que les trois autres ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste.
Jean-Pierre Bouyer, ancien garagiste de 66 ans et ex-numéro 2 des Barjols, a été condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis. Mickaël Iber a quant à lui été condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et David Gasparrini à trois ans dont deux avec sursis. Un quatrième membre a été reconnu coupable de détention et cession d’arme de catégorie C et condamné à six mois de prison avec sursis.
Les membres du groupe avaient été interpellés le 6 novembre 2018, à l’époque où la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) craignait un passage à l’acte imminent contre le chef de l’Etat.
Lors du procès, Olivia Ronen, avocate de Jean-Pierre Bouyer, a déclaré qu’elle espérait que les magistrats aient l’honnêteté intellectuelle de reconnaitre que ce dossier avait été monté en épingle. Mickaël Iber a quant à lui déclaré qu’il était incarcéré pour des propos et qu’il avait le droit de parler.
Le tribunal a conclu qu’il existait bien des actes préparatoires, mais qu’il n’y avait pas de lien certain avec des projets d’action violente, ce qui a donc conduit à la relaxe des neuf prévenus. Les conseils de David Gasparrini, Fanny Vial et François Ormillien ont annoncé faire appel de ce jugement.