Chaque jour, Élodie Suigo a le privilège de rencontrer une personnalité différente. Aujourd’hui, elle reçoit l’actrice et réalisatrice Romane Bohringer. Cette dernière sera à l’affiche du long-métrage de Julie Lerat-Gersant intitulé « Petites », qui sortira le 22 février. Elle sera également à l’affiche de la pièce « Respire » à la Scala, à Paris.
Romane Bohringer est une actrice, réalisatrice et fille de Richard Bohringer, référence du cinéma français. Elle s’est fait connaître grâce au film Les Nuits fauves de Cyril Collard, qui lui a valu un César du meilleur espoir féminin et le prix Georges de Beauregard. Depuis, elle alterne entre le cinéma et le théâtre.
Le 22 février 2023, elle est à l’affiche du film Petites de Julie Lerat-Gersant, qui raconte l’histoire de Camille, 16 ans, enceinte de quatre mois, placée par le juge des enfants dans un centre maternel. Elle va devoir se séparer de sa mère immature et apprendre à vivre avec des règles de vie commune. Elle est également à l’affiche de la pièce Respire à la Scala à Paris, les jeudis, vendredis et samedis à 19h30, jusqu’au 1er avril 2023.
À 42mag.fr, elle explique que le rôle de Nadine, l’éducatrice, raconte la difficulté de cette institution qui doit prendre des décisions fondamentales. Malgré la fatigue et la désillusion, elle va réussir à s’attacher à Camille.
Romane Bohringer a été touchée par le film de Julie Lerat-Gersant, car il aborde les sujets les plus obsédants de sa vie : la maternité, la transmission et la résilience. Elle a eu un réel coup de cœur pour cette réalisatrice et a été bouleversée par son regard plein d’empathie.
Elle explique également qu’elle doit beaucoup à son père, Richard Bohringer, qui l’a élevée. Elle lui ressemble physiquement et a sa voix. Elle s’est rendu compte récemment qu’elle exerce son métier comme lui. Elle a trouvé dans le théâtre un moyen de s’exprimer et de s’accomplir. Elle décrit cela comme une deuxième naissance et dit que, lorsqu’elle entre dans un théâtre, elle a l’impression d’être dans le giron maternel.
Enfin, elle explique que le pardon à sa mère est venu très tard, après ses enfants, et qu’il a demandé beaucoup de travail. Elle a dû gratter, fouiller et consoler l’enfant qui était en elle.