Il y eu des incidents violents dans plusieurs salles de cinéma où était projeté le dernier opus de la saga « Creed », nommé « Creed III ». Selon la Fédération nationale du cinéma français, il s’agirait « d’un événement mineur et isolé » qui ne remet pas en cause la sécurité des cinéphiles. Toutefois, force est de constater que ce genre d’incident n’est pas isolé et s’est déjà produit pour d’autres films dans le passé. Cette problématique interpelle les autorités du cinéma quant à leur capacité à encadrer les projections et assurer la sécurité du public.
Les troubles dans les salles de cinéma en France ont malheureusement augmenté ces derniers temps. Ces incidents se sont produits lors de la projection du film de boxe Creed III, sorti le 1er mars 2023 dans plusieurs cinémas à travers le pays. Des bagarres ont éclaté dans différentes villes, comme à Marseille, Thionville, Saint-Étienne et Charleville-Mézières, impliquant des clients perturbateurs. Les réseaux sociaux ont été inondés de vidéos montrant ces bagarres devenues des « challenges » à relever.
Cependant, ce comportement violent ne semble pas être directement imputable au film lui-même, mais plutôt à des attitudes inciviques des spectateurs. Comme cette jeune femme dans le Val-de-Marne qui a utilisé son téléphone portable pendant toute la durée du film, provoquant ainsi la colère des autres spectateurs.
Les films d’horreur sont ceux qui attirent le plus souvent des agitateurs. En effet, dans le passé, des incidents se sont produits lors de la projection de films tels que Conjuring 2: Le Cas Enfied, Sinister, Paranormal Activity 4 et Annabelle. Tous ont en commun qu’ils sont interdits aux moins de 12 ans. Les débordements sont principalement causés par des jeunes entre 12 et 17 ans qui sont « suffisamment immatures » pour intégrer l’horreur à la seconde degré et réagissent de manière collective avec une hystérie collective.
Cependant, cela ne signifie pas que cette tendance soit exclusive aux films d’horreur. Les films d’action indiens ont également suscité de tels débordements, et le film Creed III en est la preuve. En revanche, la plupart des films en question ne sont pas systématiquement violents, tels que Thunivu de H. Vinoth, mais sont simplement célébrés de manière bruyante par les fans les plus enthousiastes.
Les réactions des spectateurs dans les salles de cinéma ne sont pas un phénomène nouveau. Le festival de Cannes a également connu son lot de réactions excessives, notamment lors de la projection de L’Avventura de Michelangelo Antonioni en 1960, La Grande Bouffe de Marco Ferreri en 1973 et Irréversible de Gaspard Noé en 2002. Plus récemment, en 2021, le film de Julia Ducournau, Titane, a été gravement critiqué pour sa violence. Cependant, toutes ces réactions ne doivent pas jeter le discrédit sur l’ensemble de la communauté des cinéphiles ou des amateurs de culture japonaise. Il est important de respecter les règles de conduite dans les salles de cinéma et de ne pas perturber les séances qui sont un lieu de partage et d’échange pour tous.