Ce document, ayant réuni 263 887 soutiens sur la plateforme de l’Assemblée nationale, ne sera pas soumis à une discussion.
L’affaire est close. Mercredi 5 avril, la commission des lois de l’Assemblée nationale a voté le classement de la pétition visant à dissoudre la Brav-M, cette unité parisienne soupçonnée de violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites. Par conséquent, il n’y aura pas de débat parlementaire sur cette question.
Ce classement met fin à la pétition, qui n’a pas réussi à atteindre les 500 000 signatures requises pour que la conférence des présidents de l’Assemblée puisse envisager d’organiser un débat en séance publique. Ce texte, déposé sur le site de l’Assemblée nationale, a rassemblé 263 887 signatures.
Avant ce classement, neuf députés de La France insoumise avaient exprimé leur regret devant cet examen anticipé. « Nous vous demandons solennellement de reporter la date de cette décision (…) et en toute hypothèse, d’attendre la date limite de collecte des signatures fixée au 15 juin pour juger de la pertinence de l’examen ou du classement de ladite pétition », avaient-ils écrit au président de la commission des lois, Sacha Houlié. Suite au classement, l’un des signataires, Ugo Bernalicis, dénonce un « scandale ».
Dans cette pétition, la Brav-M est décrite comme « l’un des symboles de la violence policière ». « Loin d’assurer un retour à l’apaisement, son action participe de l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre », estime son auteur.