Jeudi dernier, Gaël Perdriau a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Cette action a été entreprise dans le cadre de l’affaire liée au chantage à la vidéo intime visant son ancien premier adjoint, Gilles Artigues. Ces informations ont été communiquées à 42mag.fr par l’avocat du maire de Saint-Étienne. Malgré ces accusations, Gaël Perdriau sera en mesure de continuer à exercer son mandat de maire. Le contrôle judiciaire auquel il est soumis impose diverses restrictions, mais cela ne devrait pas l’empêcher de mener à bien ses fonctions. Cette situation délicate risque de se prolonger dans le temps, car l’enquête en cours promet d’être longue et complexe.
Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, a été mis en examen dans le cadre de l’affaire du chantage à la vidéo intime visant son ancien premier adjoint, Gilles Artigues. Cette information a été communiquée par son avocat à la chaîne 42mag.fr. Cette mise en examen a eu lieu jeudi 6 avril à l’issue de sa garde à vue. Néanmoins, le maire de Saint-Étienne peut continuer à exercer ses fonctions étant donné qu’il est placé sous contrôle judiciaire. Il a tenu à s’expliquer auprès de la justice, d’après sa défense. Sa durée d’audition a duré 6 heures.
Professionnel ou pas, la justice enquête sur tous les individus impliqués dans cette affaire. Le directeur de cabinet de l’ex-maire de Saint-Etienne, Pierre Gauttieri, a également été mis en examen. Après avoir été entendu pendant une quarantaine d’heures, le suspect a été déféré devant les juges d’instruction. Lors de sa sortie du tribunal judiciaire de Lyon, M. Gautierri a confié aux journalistes présents qu’il n’avait pas souhaité répondre aux magistrats. Cependant, il n’a pas précisé les chefs des mise en examens qui pèsent sur lui.
Au total, quatre individus ont été placés en garde à vue dans cette affaire, en plus de Gaël Perdriau et Pierre Gauttieri : l’ancien adjoint municipal Samy Kéfi-Jérôme et l’ex-compagnon de ce dernier, Gilles Rossary-Lenglet. Tous sont soupçonnés d’être, à différents niveaux, impliqués dans un chantage à la sextape qui a duré des années à l’encontre de Gilles Artigues, l’ex-premier adjoint du maire de Saint-Étienne.
L’affaire a été révélée par le journal en ligne Mediapart le 26 août 2022.