Cela fait partie des protestations en cours contre les réformes controversées des retraites en France
Les syndicats en colère contre les réformes controversées des retraites du gouvernement menacent de plonger plusieurs événements culturels et sportifs de haut niveau en France dans les ténèbres.
Ils font pression pour que l’électricité soit coupée dans la vitrine du film de renommée mondiale Le Festival de Cannes (16-27 mai), le Grand Prix de Formule 1 de Monaco (28 mai), le Roland Garros tournoi de tennis (28 mai-11 juin) et le Festival d’Avignon (5-25 juillet).
Le Fédération Nationale des Mines et de l’Énergie (FNME) – partie de la Confédération générale du travail (CGT) – a lancé l’avertissement, appelant les travailleurs à « faire ce qu’ils veulent » en mai, y compris couper l’alimentation électrique.
« 100 jours de colère »
Le contrecoup concerne principalement l’adoption des réformes gouvernementales des retraites, qui feront passer l’âge minimum de la retraite de 62 à 64 ans.
Mais c’est aussi plus largement contre le gouvernement français et, en particulier, le président Emmanuel Macron.
⚡️En mai, fais ce qu’il te plait
Le festival de Cannes, le GP de Monaco, Roland-Garros, le festival d’Avignon pourraient se retrouver dans le noir@FNMECGT ses Syndicats, ses Militants, les Robins des Bois continueront d’être les défenseurs de l’intérêt général #Grevilla pic.twitter.com/1NC1EvFsSN
— Karim ABED⚡ (@Kabed70) 22 avril 2023
Les menaces syndicales sont contenues dans une affiche circulant sur les réseaux sociaux. Il est orné du slogan « 100 jours de colère ! se moquant du récent appel de M. Macron à 100 jours de guérison en France après les turbulences de la réforme des retraites cette année.
« Les syndicats, ses adhérents, ses militants… continueront à défendre l’intérêt général en utilisant l’un de ses outils les plus efficaces », lit-on sur l’affiche, évoquant la coupure d’électricité.
Une action similaire a déjà eu lieu contre M. Macron alors qu’il effectuait des visites dans tout le pays, dans ce qui a été considéré comme une tentative du gouvernement français de sortir de la controverse sur la réforme des retraites.
La semaine dernière, lors d’une visite en Alsace, l’électricité d’une usine a été coupée lors de la visite du président.
Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT est apparu à la télévision pour défendre les délestages.
« Où que seront les ministres du gouvernement, les travailleurs de l’énergie leur feront face pour exprimer leur colère », a-t-il déclaré.
« Partout où sera l’exécutif, les agents de l’énergie seront face à eux pour exprimer leur colère »
Sébastien Menesplier (CGT Énergie) réagit aux menaces qui pèsent sur les grands événements ciblés par la CGT pic.twitter.com/SUp0oifVnT
— BFMTV (@BFMTV) 24 avril 2023
Le poste soutient également les travailleurs de «Robin Hood» dans le syndicat, qui, parallèlement à la coupure de l’électricité dans toute la France, donnent l’électricité gratuitement aux Français dans le cadre d’une action de protestation.
D’autres grèves à venir ?
Au milieu de l’appel à perturber les extravagances culturelles et sportives françaises – ainsi que les événements et les mouvements du président et de son gouvernement – la communication met également en lumière une action intersyndicale à venir qui pourrait encore immobiliser le pays.
Des appels sont lancés aux travailleurs de l’énergie pour qu’ils se joignent aux manifestations du vendredi 28 avril (déclaré «jour de colère» et grève potentielle des cheminots), ainsi qu’aux événements du 1er mai, fête nationale en France pour célébrer les travailleurs et les leurs droits.
Le syndicat de l’énergie prévoit également une action le 3 mai – bien qu’à l’heure actuelle il n’y ait pas de détails concrets sur les actions de grève – le cas échéant – qui se produiront.