Ce samedi 17 juin, la droite se tourne vers l’avenir en organisant ses « états généraux ». À un an de distance de la dernière élection et à quatre ans de la prochaine, il reste encore beaucoup de temps pour le parti Les Républicains pour se reconstruire.
Dans l’esprit du public, l’expression « états généraux » évoque généralement une crise. C’est cette appellation que Les Républicains ont décidé de donner à leur grande réunion du samedi 17 juin, ayant pour objectif de restructurer le parti de droite. Et cela, alors que la formation politique est confrontée à des divergences internes et à des défaites électorales retentissantes. À Paris, au Cirque d’Hiver, Eric Ciotti a fait preuve d’humilité. Il s’est présenté comme « un militant qui, comme vous, ne veut pas se résigner […] à voir [sa] famille politique jouer les seconds rôles ou les supplétifs des uns et des autres ».
Surmonter les échecs passés
Aurélien Pradié, personnalité du parti, a peu applaudi et beaucoup jeté des coups d’œil à sa montre. Lors de la réforme des retraites, il s’était distancié de la position officielle du parti. Les militants, quant à eux, semblent désorientés, coincés entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. « Le LR actuel, à mon humble avis, il va disparaître, et va peut-être renaître, comme le phœnix, de ses cendres », estime même l’un d’entre eux.