Il survient après plusieurs accidents très médiatisés, dont un qui a vu trois policiers tués près de Lille
Causer la mort en conduisant sous l’influence de l’alcool ou de la drogue pourrait bientôt être passible de peines de prison plus sévères, selon les résultats d’une nouvelle étude.
Après trois affaires très médiatisées, des appels ont été lancés pour créer un nouveau crime de homicide routier.
Actuellement, les conducteurs causant la mort sont jugés pour une délit de homicide involontaire (homicide involontaire) qui est généralement passible d’une peine maximale de cinq ans de prison et de 75 000 € d’amende.
Celle-ci peut monter à 7 ans et 100 000 € en cas de circonstance aggravante comme l’ivresse, ou à 10 ans et 150 000 € pour deux ou plus comme l’absence d’assurance ou la fuite.
Un groupe interministériel étudiera la question ce mois-ci.
Pleins feux sur les peines après des accidents très médiatisés
En mai, trois policiers ont été tués près de Lille alors qu’ils transportaient un adolescent à l’hôpital. Une voiture roulant du mauvais côté d’une route à deux voies les a percutés.
Le conducteur, également décédé, fumait du cannabis et buvait.
Le même mois, une fillette de six ans sur le trottoir a été renversée et tuée par un conducteur sous l’emprise du cannabis.
Dans un cas antérieur, le comédien Pierre Palmade a franchi une ligne blanche et s’est écrasé dans une autre voiture, tuant une mère enceinte et blessant des membres de sa famille. Palmade était sous l’influence de la cocaïne.
Un militant dit que les juges ont déjà le pouvoir
Les groupes de sécurité routière font depuis longtemps campagne pour que les infractions causant la mort par conduite dangereuse ou conduite sous l’influence de l’alcool ou de drogues soient considérées comme un crime, où des peines maximales allant de 15 ans à la perpétuité peuvent être imposées.
Cependant, Dominique Courtois, président de la Fédération Nationale des Victimes de la Route, a déclaré : « Il ne sert à rien de simplement augmenter la peine maximale lorsque les juges n’appliquent pas les peines qui existent déjà.
« Actuellement, avec tous les facteurs aggravants possibles pris en compte, les juges peuvent envoyer quelqu’un en prison pendant 10 ans, mais cela n’arrive jamais. La plupart du temps, les gens marchent librement.