Pierre Moscovici souligne que « le CNC est une structure admirable », toutefois, « il est reconnu » que parmi les « plus de 200 films » réalisés, ils ne sont pas tous d' »une qualité satisfaisante ou exceptionnelle. C’est un facteur qui est bel et bien présent ».
Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, a souligné dans une intervention sur 42mag.fr le mardi 3 octobre, l’excellence de la politique cinématographique de la France. Cependant, il a précisé que, malgré la pléthore de films produits, un tiers significatif n’attire pas plus de 20 000 spectateurs dans les salles.
Subsquemment, une analyse détaillée de la gestion du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a été publiée dans le rapport du 20 septembre de la Cour des comptes, l’autorité financière suprême en France. Il appelle à une révision en profondeur des fonds financiers alloués à l’industrie du septième art en France.
Par ailleurs, Moscovici a affirmé que le rapport reflète un bilan très positif, tout en appréciant les efforts du CNC qui est une institution formidable. Cependant, il est conscient que parmi les plus de 200 films réalisés, tous ne sont pas d’une qualité suffisante ou exceptionnelle, une habitude qui a été couramment observée.
Poursuivant sa réflexion, l’ex-ministre de l’Économie a insisté sur la nécessité d’instaurer une réforme financière adéquate. Cela devrait se faire en collaboration avec les producteurs et non pas dans le but de réduire le nombre de films. Au contraire, l’intention serait de s’assurer que ces productions soient de qualité et réussissent à capter l’intérêt du public.